Fic...

Coucou !! Bon alors voilà le début d'une histoire que j'avais écrite, vous comprendrez pourquoi mon pseudo est Lilith ^^ ... Alors voilà (je me répète là non ? oO), je la poste parce que j'aimerais que vous me dîtes ce que vous en pensez, histoire que je sache où ça cloche et où je dois m'améliorer... Parce qu'en fait j'ai toujours l'impression que ce que j'écris est... bidon !! Allez y n'hésitez pas !! ^^ Oh je tiens à préciser que le personnage de Lilith n'est pas inspiré de moi, physiquement du moins... Après je sais pas encore ^^ !

Lilith...
C'est le nom de la fille du Diable et de la ... Reine des Vampires...
Je n'ai jamais compris pourquoi mes parents... feu mes parents, je les ai tué... m'avaient prénommé ainsi...
Peut-être savaient-ils quel était mon destin... Peut-être...
Quelques ont été leur raison, je ne les remercierais jamais assez de m'avoir donné si beau prénom ! Un prénom parfait pour un Vampire... Avoir le même prénom que notre Reine est un grand honneur.
Cela étant dit, passons à ma création. Ce fut le plus beau jour de ma vie… Enfin, si je puis dire puisque je suis ce que l’on qualifierait de « morte » !! Morte mais si vivante !!
C’était en l’an 1791, l’année où notre bon roi Louis XVI a perdu la tête ! Dommage pour lui ! J’avais, à l’époque, 18 ans. Cette nuit là j’étais sortie, mes parents n’étaient pas au courant, ils ne l’auraient jamais accepté. Une jeune fille de bonne famille ne sort pas en pleine nuit alors que la Révolution n’était pas encore considérée comme du passé ! Une jeune fille de bonne famille ne sort pas du tout en pleine nuit, point. Mais voilà, j’avais 18 ans et j’étais ce que l’on appellerait de nos jours une rebelle ! Bref, le fait est que j’étais dehors, et que cette nuit, serait ma dernière en tant qu’humaine. Je devais rejoindre quelqu’un qui m’avais envoyé une lettre me demandant de le rejoindre derrière Notre-Dame, quelqu’un dont j’ignorais complètement l’identité et c’est justement ça qui était… excitant. En arrivant vers notre belle cathédrale, belle architecturalement, c’est vrai, même étant un vampire, cela ne m’empêche pas d’aimer l’art, mais si les gens savaient tous ce que racontent les pierres, ils ne la trouveraient pas si belle. C’est fou ce qu’une cathédrale peut être… comment dire… taquine ! Mais je m’entends bien avec elle, peut-être est-ce dû au fait qu’elle m’a vu naître. Je suis désolé, j’ai oublié qu’en tant qu’humain, vous ne devez pas comprendre tous ce que je dis. Pour éclaircir un peu les choses, certains Vampires ont certaines… capacités. Personnellement, je peux entendre l’histoire des pierres, ainsi que voir mes ennemis ou disons plutôt les sentir. C’est assez pratique, quand on décide de devenir ce que l’on pourrait appeler une Cambrioleuse de Charme. C'est-à-dire que je substitue les œuvres d’arts qui ont un passé ensorcelé. Pour revenir à ma création, lorsque je suis arrivée vers Notre-Dame, je ne vis personne. Je me demandais si l’on ne s’était pas moquer de moi. Au bout d’un certain temps, je me décidais à rentrer, c’est alors que j’aperçus une ombre furtive derrière moi. Je me figeais puis me retournais et ce que je vis alors me coupa le souffle. Il est vrai, que j’ai toujours pensé que j’étais une fille mignonne, pas la plus jolie mais mignonne. J’avais donc déjà rencontré des hommes séduisants et respectables, mais celui que j’avais devant moi n’avais rien de séduisant. Il était magnifique. Et ce mot est encore trop faible pour décrire mon créateur. La première chose que je vis chez lui fut ses yeux. Des yeux noirs. Qui vous transpercent l’âme, qui vous sondent d’une telle façon que vous avez l’impression de voir le reflet de votre propre âme dans ses yeux. Lorsque l’on croise son regard une fois dans sa vie, on ne peut jamais l’oublier. Pour moi qui suis immortelle, il me hantera toute ma très, très longue vie… Mes yeux glissèrent alors jusqu'à ses cheveux. Blonds, mi-longs et ébouriffés. Une coiffure pas très conventionnelle pour l’époque mais.. terriblement sexy ! Mes yeux se posèrent ensuite sur sa bouche, fine et rosé, on pouvait y voir une esquisse de sourire. Lorsque je réussis à reprendre mes esprit, ce qui était un vrai exploit étant donné l’odeur de cannelle envoutante qu’il dégageait, je ne réussi qu’à murmurer :
- C’est vous qui…
- Oui. Vous devez vous douter que si je vous ai demandé de venir, c’est que j’ai quelque chose de très important à vous dire…
- Oh ! Et qu’est-ce ?
- Vous allez mourir ce soir.
A ces mots et à la façon froide et déterminée dont ils avaient été prononcés, mes yeux s’agrandir, ma respiration se coupais tandis mon cœur s’emballait.
- Je… Je vous demande pardon ?
- Vous avez très bien compris…
En plus d’être extrêmement séduisant, sa voix grave et douce tel du velours caressant, était des plus ensorcelantes. Après ma stupeur passée, je ne pus cacher l’agacement qui était né en moi.
- Bien sur que j’ai compris ce que vous avez dit ! Mais ce que j’aimerais comprendre c’est ce qui vous fait croire que je vais mourir ? Auriez vous entendu quelque…
- Non, me coupa-t-il, je n’ai rien entendu. Je n’avais, par ailleurs, nul besoin d’entendre quelque chose puisque c’est moi… qui vais vous tuez !
- Oh !
Bon, je sais, vous devez vous dire que ce n’est pas une réponse très appropriée lorsque quelqu’un vous annonce votre assassinat, surtout quand c’est votre propre assassin qui vous l’annonce. Mais lorsqu’il me l’annonça, je trouvais cette réponse et cette idée tellement… évidente. Oui, évidente. J’étais même presque heureuse de mourir tant que c’était lui qui me permettait de passer de l’autre côté. Il me regardait fixement puis me dit :
- Je crois que je vous dois quelques explications. Je vais vous tuer… enfin d’une certaine façon… alors je pense que vous devez savoir. Alors pour commencer, et le plus simplement du monde, je suis un… Vampire.
J’aurais du être effrayée, n’est-ce pas ? Mais je ne l’étais pas. J’avais toujours été fascinée par les mythes et légendes se rapportant aux Vampires et je m’étais même prise à espérer que ceux-ci existent et que j’aimerais en rencontrer un. J’étais en pleine méditation quant à ce que je voulais ou non quand il se rapprocha de moi. Je sentais son haleine dans mon cou et je me rendis compte que j’étais troublée et fasciné par un homme dont je ne connaissais même pas le nom. Je décidais donc de réparer cette erreur sur le champ.
- Je vais mourir… enfin d’une certaine façon… en reprenant vos propres mots. Dois-je comprendre par là que je vais mourir puis renaître sous forme de… Vampire ?
- Oui, c’est exact…
Il hésita un instant puis fini par dire en souriant :
- Je suis heureux que vous le preniez si bien.
- Je n’ai pas vraiment le choix me semble-t-il. Quelque chose me dit que vous avez de toute façon l’intention de me… transformer… quoi qu’il se passe. Si j’essaye de m’enfuir, je n’ai aucune chance, vous êtes bien plus rapide que moi si tout ce que j’ai entendu sur les Vampires est vrai.
- Hmm hmm…
- Très explicite ! Bon, étant donné…
- Vous ne ressemblez en rien à une femme de cette époque ! C’est surprenant et pourtant je ne suis pas étonné, c’est pour cela que je vous ai choisi, vous êtes une femme hors du temps…
Je le regardais, ne sachant que répondre. Il est vrai que j’ai toujours pensé que j’étais un peu en avance sur mon temps. Que ce soit un Vampire qui me le dise, qui plus est, extrêmement séduisant, m’empêcher de réfléchir correctement et je ne savais quoi répondre.
- Est-ce que tout va bien ? s’enquit-il.
- Euh… oui. Oui, oui, tout va bien… merci. Je disais quoi déjà ? Ah oui ! Etant donné que vous allez me mordre… c’est bien ainsi que cela se déroule ?
- Oui. Je vous mords, je bois votre sang puis vous buvez le mien.
- Oh… Donc vous allez me mordre… je passe les détails… serait-il possible que je sache au moins votre prénom ?
En disant cela, j’avais détourné les yeux, ce qui était plutôt inhabituel de ma part, mais jamais jusqu’à ce jour je n’avais été troublée autant. Reprenant mon courage et par la même occasion mes esprits, je relevais la tête et sursautais. Pendant que je lui avais parlé, il s’était rapproché et son corps touchait presque le mien. Il prit mon menton entre ses doigts. Ils étaient froids mais la sensation qu’ils me procurèrent fut des plus étranges. Un long frisson parcouru mon corps remplacé ensuite par une vague de chaleur dont je n’avais jamais encore ressenti l’existence auparavant. Il me força à le regarder dans les yeux et me dit :
- Azaël… je m’appelle Azaël.
- Azaël… Ce n’est pas courant…
- Non, en effet. De même que Lilith est plutôt surprenant de nos jours. Les humains sont si croyants ! Lilith, c’est la fille du Diable, la première femme d’Adam, femme pécheresse qui fut expulsé du paradis… Il faut que je vous explique certaines choses Lilith MacLane : Quand vous serez devenue un Vampire, ne retournez surtout pas chez vous. Il ne faut surtout pas y retourner. Est-ce que c’est compris ? Il ne faut surtout pas.
- Oui… mais pourquoi ?
- Vous aimez votre famille, vos parents ?
- Oui bien sur que je les aime !!
- Alors n’essayer jamais de les revoir. Si vous tenez à eux, si vous tenez à ce qui reste en vie, ne les revoyez jamais. Jamais.
- Je risque de les…
- Tuer. Oui. Second fait important : gardez à l’esprit que c’est vous qui décidez de votre destin. Le fait de devenir un Vampire ne veut pas forcément dire que vous passez du côté des forces du mal. Vous décidez de votre vie.
- Très bien. Est-ce que c’est douloureux ?
Il déposa un léger baiser sur mes lèvres puis il sourit et dit :
- Non, ce n’est pas douloureux. Au contraire, c’est plutôt doux. Enivrant serait le mot exact. C’est une sensation unique que l’on ne peut connaître que dans ce cas précis. La transformation est magnifique. On se sent renaître, ce qui est le cas dans un certain sens. Vous êtes prête ?
Les trois derniers mots qu’il avait prononcé résonnèrent à mes oreilles pendant quelques secondes puis c’’est d’un ton confiant que j’annonçais :
- Oui, je suis prête.
Il plongea son regard dans le mien. Ses yeux d’onyx liquide brûlaient tel de la lave en fusion et enflammaient mon âme réduisant à néant les quelques tremblements qui s’étaient auparavant emparés de mon corps. Il posa une de ses mains sur ma taille, l’autre dans mon cou. Lentement, il avança sa tête puis lorsque nos visage ne furent plus qu’à quelques millimètres, il pencha la tête, posa doucement ses lèvres dans mon cou. Je ne ressenti que deux légères piqûres puis lorsqu’il commença à boire mon sang, je ne ressentais plus rien, qu’un bien-être jusque là inconnu. Je ne savais qu’une seule chose, ne ressentais qu’une seule chose, je ne voulais plus qu’il s’arrête. Soudain, il s’arrêta puis se recula. Il sortit alors un couteau puis s’entailla le bras. Il passa sa langue sur sa coupure puis approcha et m’embrassa. Le sang de sa blessure coula alors dans ma gorge. Son sang avait une saveur incomparable, de l’ambroisie.