Présentation de Néo Sivan

Si tu veux, Hunter D, on peut tous venir avec toi pour casser la gueule d'Engel (plus on est de fou, plus on rit^^)!

P.S: Et non "Plus on est de Fu, moins il y a de riz". Hein Haruko?

Si tu veux, on s'occupera des lycans tandis que toi, tu iras péter la tronche du méchant pas gentil (oui, je sais. Après une telle phrase, je peux sortir)

Je vais faire un post en modifiant quelques trucs de se que t'as fait Lilith, tu me diras se que tant pense.

Alors je vais tout résumer en un seul et même mot: "Chiiiiiiaaaannnnnnttttttt".

Son regard se baladait le haut en bas, c’était assez désagréable ! Une fois qu’elle fini, elle dit :
-Tu n’es pas vieux.
Surpris par sa phrase, je lui ais demandé :
-Comme ça ?
-Tu es un nouveau-né. Les traces de morsure ne sont pas encore entièrement estompées.
Je me suis frotté le cou avec ma main droite (je le fais aussi moi-même quand je suis gêné).
-Heu… Oui… Mais qui êtes-vous ?
-Oh désolé, je ne me suis pas présentée ! Je m’appelle Lilith. Et toi ? Comment s’appelle mon agresseur ?!!
-Néo… Je m’appelle Néo Sivan et… Désolé pour tout à l’heure mais je n’ai pas… mangé… depuis un moment. Il n’y a personne sur cette Terre, lâchais-je pour plaisanter.
Elle prit un air étonnée et dit avec douceur :
-Pourquoi n’as-tu pas chassé ?
-Chasser quoi ?
Elle a éclatée de rire quand elle entendit ma phrase. Presque à en pleurer… Comme si elle se foutait de ma tronche.
-Des animaux !! Quand te ne trouves pas d’humain, tu te nourris d’animaux, de gibier !! Cela fait trois semaines que je me suis nourris ainsi. Cela n’a pas la même saveur que l’humain mais au moins tu te nourris et c’est parfois moins dangereux !! Surtout pour un nouveau-né. Si tu veux, je te montre.
-Eh bien (toujours en me frottant le cou de la main), je n’y avais pas pensé mais… Okay, je veux bien.
Elle m’adressait un sourire amical quand mon estomac se mit à gargouiller en faisant un bruit infernal. Je me suis mis à rougir mais elle se remit à rire à gorge déployée.
-Je crois qu’il faut que l’on trouve vite quelque chose pour nous, dit-elle en essuyant ses larmes.
Elle partit en direction de la forêt en me demandant de la suivre.
*La suivre !! On se connait pas ! Mais bon si je ne la suis pas, je vais crever de faim… (gargouillement) Bon d’accords, je n’ais pas d’autres choix.
Je lui ais emboité le pas avec réticence mais au fond, j’avais fait le bon choix. Nous allâmes vers la forêt pour camper.

Le lendemain, je me suis réveillé encore dans mes pensées. J’étais tellement dans mes pensées que je fuis, au début, pas attention à Lilith. Puis lorsqu’elle m’avait dit bonjours, je me suis souvenu qu’elle était là. Cela faisait quelque temps que je n’avais pas été accompagné, assez longtemps pour que ça me fasses bizarre de voir quelqu’un. Je lui répondis poliment et je sortis de mes couvertures. Je me suis étiré en baillant, j’ais réajusté mon capuchon pour me protéger du Soleil, puis j’ais rangé mes couvertures soigneusement pliées pour quelles rentre dans mon sac. Depuis ma transformation, je prends toujours soin de couvrir toute les parties de mon corps. J’ais vérifié si mes gants étaient assez serrés ainsi que les bandages que je porte. Ils serrent mes vêtements pour ne laisser aucun rayon du soleil me brûler la peau. J’en ais même un au niveau du cou pour éviter que mon capuchon ne tombe au moindre coup de vent. Lilith préparait aussi ses affaires. Tout en rangeant, elle m’avait demandée :
-Tu viens d’où ?
-Heu…….. D’un petit village humain, à l’Est.
-Ca fait combien de temps que tu voyage ainsi ?
-Deux, trois ans.
-Pourquoi est-ce que tu es devenu un rôdeur ?
-A cause de mes parents… S’étaient des paysans et je ne voulais pas faire la même chose qu’eux.
-S’étaient, ils sont morts ?
-Non… C’est juste que je préfère les oublier.
-Pourquoi oublier ses parents alors que c’est eux qui t’ont mis au monde ?
-Parce que… J’ais ma vie et eux, ils ont la leur, répondis-je un peu sèchement.
Elle fut surprise par ma réaction.
-Excusez-moi, je n’ais pas…
Lilith m’avait arrêtée d’un geste de la main en disant :
-Je préfèrerai que tu me tutoies.
-Bin… Excuse-moi, je n’ais pas très bien dormis.
-C’est mieux. Heu… Tu as été mordu depuis quand ?
-Depuis… Une semaine, je crois.
-Alors c’est pour ça que tu as autant faim. Ne t’inquiet pas, je vais t’apprendre à chasser comme un vampire. Mais au faites, comment as-tu fait pour voyager deux ans sans savoir chasser ?
-Et bien, répondis-je en passant ma main dans mon cou, je chassais avec un arc. Mais il y a quelques jours, je suis tombé sur des brigands et mon arc s’est brisé dans la bagarre. J’avais mis un peu de sang dans une gourde mais, ça n’a pas tenu très longtemps.
-D’accords.
-Et toi, tu viens d’où ?
-Oh, je ne me souviens pas trop où mais c’est assez loin.
Elle était en train de forcée sur son sac, en grommelant quelques insultes, pour qu’il se ferme. Mais elle avait parlée dans un autre langage. Il n’avait pas l’air d’être un patois humain.
-De quelle race est-ce que tu es ? Tu es une vampire, enfin, es-tu née vampire risquais-je.
La jeune femme prise au dépourvue répondis :
-Non, pas du tout. Je ne suis pas née vampire mais je ne suis pas une humaine non plus. Mais bon, je te le dirai plus tard car c’est un peu long à expliquer.
Après avoir fini sa phrase, elle s’était levée en disant qu’elle allait m’apprendre à chasser dès maintenant. Nous partîmes en direction d’une clairière.

Après avoir marché pendant près d’une demi-heure, elle me dit :
-La première chose qu’il faut savoir à la chasse, c’est de se mettre face au vent. Sinon tu risque de dévoiler ta présence. La deuxième chose, c’est d’avoir une bonne vision de sa proie. Puis…
Du seul coup, elle s’était arrêtée en tendant sa main vers moi, comme pour me dire de m’arrêter aussi. Elle avait portée son doigt sur sa bouche :
-Chut, il y a quelque chose pas loin, chuchotais-t-elle. Juste là.
-Où ça ? Je ne vois rien.
-Sers-toi de tes pouvoirs de vampire pour voir plus loin.
J’avais essayé de me concentrer au maximum sur ma vue mais, rien ne fit. Voyant désespérément mon échec, Lilith me fit signe de la suivre. Nous nous positionnâmes de façon à être face au vent et ainsi, nous vîmes qu’un chevreuil était en train de brouter au pied d’un chêne. La saloperie s’était mise à un endroit où la lumière filtrée du feuillage des arbres alentour ! Lorsque je voulu me mettre à courir vers elle pour l’abattre, Lilith me retiens le bras et fit non de la tête :
-Si tu lui saute dessus dès maintenant, tu vas la faire fuir. On peut le faire avec des humains mais pas avec des animaux sauvages. Passe par la droite et mets-toi en face, le vent dans le dos.
-Mais, je vais lui faire peur s’il sent mon odeur.
-Si tu te mets juste en face et que tu lui fais peur, il va courir vers moi et le tue. C’est aussi simple que ça.
-D’accords.
-Et reste baissé surtout.
Je suivis ses consignes et je me suis mis à avancer accroupi en faisant attention de ne pas faire trop de bruit. Mes yeux restaient rivés sur cette délicate créature, me délectant de mon prochain repas. Tout doucement, je me suis mis de l’autre coté face à Lilith. Prêt à sauter sur le chevreuil. LA créature avait levée la tête lorsqu’elle avait sentit mon odeur.
*Et oui, je suis là. Attends un peu que je te mords. Je vais te vider de tout ton sang.
*Ne crie pas encore victoire Néo, il peut encore s’échapper.
*C’est toi Lilith ?
*Qui veux-tu que se soit d’autre ? Dieux ?
*Comment est-ce que tu fais pour faire de la télépathie ?
*C’est un des pouvoirs de base des vampires. Je pense que c’est bon, tu peux lui faire peur.
A cet instant, je suis sortis des buissons et j’ais couru vers le chevreuil qui prit peur aussitôt. Il partit vers Lilith, à qui il ne restait plus qu’a tuer l’animal. Elle le tua d’un coup d’épée. Je me suis approché pour constater la mort de celui-ci. Lilith avait rangée son arme et elle m’avait dit :
-Tu peux y aller, je vais en tuer un autre pour moi. Vas-y, au début ça a un goût bizarre mais tu verras. C’est aussi nourrissant qu’un humain.
Puis elle s’était éloignée pour aller se nourrir. Je me mis à contempler l’animal qui était au sol, dans une mare de sang, essayant de courir pour sauver sa vie. Mais il restait sur le flanc droit, à simplement agiter ses pattes jusqu’à se qu’il n’ait plus de force. Ses yeux étaient exorbités, l’iris de ceci était dilaté. Sa respiration était rapide. Ses pattes raclaient le sol en creusant des sillons en arc de cercle. Bien que j’avais faim, je ne pouvais pas le tuer de cette façon. Devoir le mordre pour me nourrir. A ce moment là, je me suis réellement rendu compte que je ne serais plus jamais un humain et que je devais me nourrir comme une bête sauvage en me cachant de la lumière du jour. Avant je ne m’étais dis que j’avais une force surhumaine. Et lorsque j’avais tué ces brigands, je n’étais pas dans mon état normal. Je réalisais toute la portée de mon geste. Mais je n’avais pas le choix, je devais vivre. Je me suis agenouillé près de l’animal, puis je l’ais mordu au cou pour le vider de tout son sang.

Nous passâmes plusieurs jours en forêt, mais nous dûmes aller en ville car j’avais perdu mes affaires après ma confrontation face au lycan et mes vêtements étaient en assez mauvais état. Heureusement, j’ais toujours ma bourse attachée à ma ceinture. Je me suis pris de nouvelles affaires (une cape marron à capuchon, des bottes noires, une veste en cuir sombre, une chemise vert foncé et un pantalon assortit à la veste). Ca m’avais coûté tellement cher que je n’avais presque plus rien, alors Lilith m’avait aidé à payer une simple épée avec un seul coté tranchant. Pour la chasse, je m’étais amélioré mais se n’était pas encore ça. Par deux fois le gibier s’était enfuit mais mon amie était toujours là pour les tuer à ma place. Vers la fois de la semaine, elle m’avait demandée d’aller chasser seul.
-Mais pourquoi ? Tu n’as pas faim ?
-Si mais, j’irai après que tu ais attrapé du gibier. Comme la dernière fois tu as réussis sans mon aide, aujourd’hui, tu vas chasser tout seul. Tu vas attraper du gibier sans mon aide et quand tu l’auras attrapé, tu viendras me chercher et à ce moment là je viendrai chasser.
-D’accords.
J’ais tourné les talons après l’avoir observé un moment.

Je sentais que quelque chose la préoccupait, mais je préférais ne pas lui demander quoi. Je ne la connaissais que depuis quelques jours. Elle se confirait qu’à une personne en qui elle pourrait se fier et faire confiance. Moi, je suis juste une personne rencontré par hasard, en qui elle n’a pas grand intérêt. Quoi que… Nous étions dans le même bateau. Le fait de voyager ensemble nous permettait de survivre. Je fus tiré de ma réflexion par une odeur alléchante… Êtes un humain… Non, l’odeur était trop forte. Plutôt un animal. Je me suis dirigé vers la source de cette délicieuse vapeur tout en restant à couvert et contre le vent. C’était un sanglier qui grattait la terre avec ses sabots et son groin. Il devait être un mâle d’âge mûr, le genre à te foncer dessus sans crier garde. A sa masse, il devait faire bien 50 kilos. J’avais décidé de le prendre par les flancs pour éviter une quelconque charge et que je me prenne ses défenses dans la cuisse. J’attendis le moment propice à quatre pattes, prêt à lui bondir dessus. Puis il a levé la tête et a commencé à humer l’air. Craignant qu’il ne m’ais repéré, j’ais courus vers lui le plus vite possible et j’ais voulu le plaquer au sol mais, il s’était tourné vers moi pour me donner un coup de défense. Je l’ais esquivé mais je m’étais quand même un coup dans l’épaule. Heureusement pour moi, il ne m’avait pas blessé avec ses défenses. Sans lui laisser le temps de faire une autre charge, je lui ais sauté dessus et j’ais planté mes crocs dans son cou. L’animal se débattit, sans succès. Lentement, je l’ais vidé de tout son sang puis, je l’ais laissé aux charognards. Histoire qu’ils fassent le ménage. Puis je suis retourné au campement.
-Alors, m’avait demandée Lilith.
-J’ais réussi à avoir un sanglier. Il était fort ce con !
-Félicitation ! Ils ne sont pas toujours faciles à attraper ! Bon c’est à mon tour maintenant… Tu m’attends là. Et si jamais il devait arriver quelque chose, ne te bas pas. Tu n’es pas encore près. Tu viens me chercher. Ok ?
-Ok…
-Promets, je sens de la réticence !
-Bon d’accord, c’est promis.
-Hmm… Bon j’y vais.

J’en ais profité pour m’assoir au pied d’un arbre pour me reposer. Lorsque je me suis appuyé contre le tronc, une douleur aigue m’avait comme transpercée l’épaule. En palpant, je m’étais rendu compte que j’avais l’épaule déboîtée. Ce n’était pas la première fois que ça m’arrivait. Alors je me suis un morceau de tissu dans la bouche puis, je me la suis replacé d’un seul coup. J’ais mordu le plus fort possible dans le tissu pour éviter de crier. Ensuite je me suis massé l’épaule pour faire disparaître la douleur. Je vérifiais quand même si Lilith n’était pas revenu sur ses pas, heureusement non. Depuis quelques jours, j’avais enfin un moment de solitude. Ce n’était pas parce que je n’aimais pas Lilith, au contraire, c’était une très bonne amie. Mais j’ais besoin d’un peu de solitude parfois. J’avais pris mon couteau et j’ais attrapé aussi quelques branches assez épaisses. Puis j’entrepris de les tailler pour donner des pieux car je n’avais plus de tente depuis ma rencontre avec le lycan. Ce n’est que trois pieux plus tard que Lilith reviens :
-Aurais-tu l’intention de tuer des congénères ?
J’avais relevé la tête d’un air étonné puis j’ais répondus :
-Hein ? Non, non ! C’est juste que ça peux nous être utile! Alors tu t’es nourris ?
-Bonne idée. Oui c’est bon, on peut reprendre notre route.
-Tu as attrapé quoi ?
-Un cerf.
-Un cerf, répétais-je abasourdi.
-Oui. Bon on y va ?
-Ok, je suis prêt.
Nous rassemblâmes nos affaires puis nous reprîmes la route. Heureusement Lilith ne s’était pas rendu compte pour mon épaule. Alors pour la faire penser à autre chose, je lui ais demandé comment elle avait fait pour attraper un cerf. Elle m’avait dit quelques trucs mais j’avais pensé à ce moment là, qu’elle noyait le poisson plus qu’autre chose. Peut-être n’aimait-elle pas parler de cela. Après elle m’avait répondus que je verrais la prochaine fois que l’on chasserait ensemble.

Plusieurs jours passèrent sans grand changement, j’avais réussi pendant notre périple, à fabriquer une tente avec les peaux de bêtes que nous chassions. Nous étions passé d’une forêt à l’autre en passant par les plaines, vident de toutes vie animal. Mais une nuit en sortant d’une forêt, j’ais sentis une odeur proche de celle de mon amie. Elle aussi l’avait sentit. Nous allâmes alors à sa rencontre mais nous ne trouvâmes qu’un corps inerte, allongé sur le sol. Lilith murmura quelque chose d’incompréhensible mais apparemment, elle connaissait la personne. Lilith courus vers le corps et s’agenouilla à coté de lui. Je courus aussi vers le corps et constata avec dégoût qu’il était en piteux état mais encore vivant. Il était plus pale qu’un cadavre et il avait des cernes noirs qui formaient deux grosses poches sous les yeux. Il avait l’air à bout de force, même prends à mourir dans nos bras. C’est impossible pour un humain d’être encore vivant dans un tel état… A moins qu’il ne soit d’une autre race ou même déjà mort. Ne sachant quoi faire, je suis resté à coté de lui. La jeune femme sortit son couteau et s’ouvrit le bras.
-Aide-moi à le relever.
Je lui ais pris la tête pour la surélever afin qu’il puisse boire le sang de Lilith. Au début, il léchait la plaie puis, il avait mordu son bras. Au fur et à mesure qu’il buvait, il reprenait des couleurs tandis que Lilith se sentait de plus en plus mal. Lorsqu’il s’est arrêté de boire, il n’avait plus de force et sa tête est lourdement retombée. Lilith lui a fermé les yeux puis, il s’est assoupit presque instantanément. Après J’ais cherché un endroit pour pouvoir le mettre à l’abri de la lumière une fois le jour levé. J’avais trouvé une clairière où planter ma tente en cuir (elle ne laissait pas passer les rayons du soleil). Alors j’ais planté ma tente, je suis allé retrouver Lilith pour après le transporter jusque dans la tente où j’avais préalablement déposé mes couvertures. Quand tout fus fini, je suis monté dans un arbre pour monter la garde avec mes vêtements de jour, tandis que Lilith était restée aux cotés de son ami. Il ne restait plus qu’à attendre qu’il reprenne conscience.

Je crois que c'est un peu long, non?